Stage tantra mode d’emploi
Tout savoir sur le tantrisme…et sur la sexualité tantrique
Réponses aux questions qui me sont fréquemment posées notamment sur le contenu d’un stage tantra et vous donner des éléments pour savoir choisir votre stage en confiance.
Choisir son stage en confiance, un préalable à une initiation réussie.
Par quoi commence un stage tantra ?
Avant même le début du stage, cela commence par un entretien préalable avec moi pour déterminer les attentes du potentiel stagiaire et assurer la cohésion du groupe.
Avant tout, poser le cadre
Une étape essentielle dans la définition du cadre est l’engagement des participants à le respecter ! C’est sur ce support que se battit la relation de confiance, la possibilité d’élargir ses zones de confort en travaillant sur ses craintes.
C’est aussi un « encadrement » par une équipe d’assistantes qui m’accompagne dans mes stages de « Tantra Femmes » suivant le nombre de participantes.
Vous n’échapperez pas à une prise de parole dans le cercle permettant à chacun de se présenter brièvement et de présenter ses attentes voire ses appréhensions.
Les matinées commencent souvent par une méditation active, personnellement j’aime bien travailler avec celle d’Osho, la présentation des rituels, un retour sur le travail de la veille pour des stages de 2 jours et plus.
Le partage des repas est souvent, également, une occasion de travailler son rapport aux autres.
Quant aux temps de « toucher » voire de massages , ils dépendent du thème de la session ! Il arrivent souvent plus tard, je commence rarement par là. D’autant qu’il faut accepter de se faire toucher / masser par des personnes que vous ne connaissez pas forcément.
Au cours du stage, des exercices et mises en situation permettent aux participants de prendre conscience de l’énergie qui est dans leur corps et de l’endroit où elle peut être bloquée. C’est un véritable travail de « détricotage » des peurs et des croyances limitantes.
Pourquoi est-ce que je ne donne pas de cours particulier de tantra ?
Parce que son apprentissage ou plutôt le vécu de tantra s’appuie sur l’énergie du groupe. Elle est bénéfique pour se voir tel que l’on est et accepter l’autre tel qu’il est.
Après, les stages peuvent durer une soirée. Le temps d’une découverte, d’une initiation. Pour ceux qui connaissent, ils permettent de se reconnecter au mouvement, au souffle, au son.
Ils peuvent aussi durer le temps d’un week-end, plusieurs jours pour une expérience plus profonde.
Comment savoir si le stage est sérieux ?
Je recommande à toutes les personnes intéressées de visiter les sites, de lire les pages de blogueurs relatant leur expérience.
J’ai, moi-même, répondu à plusieurs interviews où je parle de mon expérience et de mes propositions de stages.
Je retournerais d’ailleurs la question : comment savoir si mon « interlocuteur » est sérieux, motivé et pas tout simplement exhibitionniste, voyeur ou prédateur ?
Donc, un « bon » stage, pour moi, commence par un entretien téléphonique qui permet aux deux parties de savoir à qui elles ont affaire ! Les questions doivent se poser de part et d’autre et les réponses être claires ! Il n’y a pas de bon stage sans une confiance réciproque entre l’animateur, animatrice et son ou sa stagiaire.
Quant à la confidentialité, c’est une règle de base. Nous ne faisons pas signer de document mais il va de soi que ce qui est dit et vu en stage doit rester là où cela a été dit et vu. Mais parler de son ressenti est bien sûr OK !
Nous demandons aussi à nos stagiaires de s’engager à respecter nos consignes. Le respect de soi et de l’autre est un principe vraiment intangible. Il n’y a pas non plus de relations sexuelles lors des stages.
Pourquoi parle-t-on de plus en plus de sexualité sacrée tantrique ?
Parce que c’est une voie de développement personnel au même titre que d’autres méthodes que l’on (re)découvre dans nos sociétés en quête de sens.
La sexualité sacrée tantrique est une pratique millénaire qui a ré-émergé avec la pratique de la méditation pleine conscience, lorsque des magazines féminins ont commencé à s’intéresser au plaisir, au travail sur le corps.
Des livres sont sortis sur le sujet, des news magazines leur ont consacré de longs articles auxquels j’ai souvent participé, comme Psychologie Magazine, Inexploré, Nouvelles Clés, L’Express, 20 Minutes avec la participation de la journaliste à mon stage sur l’Initiation de la Femme tantrique, Top Santé Magazine magazine et son retour sur ma pratique, etc.
Beaucoup de coachs, de thérapeutes s’y intéressent également et viennent faire des stages enrichissant ainsi leur pratique, médicale ou thérapeutique.
Le tantrisme ou l’art de débrancher sa tête et laisser parler le corps
Nous utilisons aussi la méditation active, dynamique, grâce à laquelle le corps prend le pas sur la tête.
Mais déconnecter le mental, se débarrasser de ses tourbillons de pensées et se reconnecter à ses sensations n’est pas si facile dans nos sociétés modernes.
S’ancrer dans la réalité, être « ici et maintenant », dans le moment présent et pas dans la projection se révèle compliqué et ne s’apprend pas du jour au lendemain.
Le tantrisme nous apprend à poser nos limites
Le travail porte beaucoup sur la capacité de chacun à poser ses limites, ses choix. Par exemple, quand je touche : est-ce que je prends ou est-ce que je donne ? Quelle est ma position ?
Nous faisons découvrir à nos stagiaires qu’ils peuvent passer d’une position de soumission : « je subis », à une position d’action : « je suis acteur, actrice de ma vie » et « je choisis ».
Cela les fait rentrer dans des zones d’inconfort qu’il faut accepter de bousculer pour, une fois ces barrières franchies, réparer ce qui doit l’être. C’est un apprentissage, pas une leçon, où chacun avance à son rythme !
Cette prise de conscience est un axe majeur du stage.
Le tantra est une invitation à explorer les protections que l’on met en place pour ne pas sentir ou ressentir.
En somme, on vient avec ses certitudes, on repart avec moins de certitudes !